La démocratie en Haute-Corse, région Corse

La démocratie en Haute-Corse est mesurée ici pour chacune des communes du département. Choisissez votre commune, découvrez son indice IpD de participation citoyenne à la démocratie, et répondez au questionnaire de l’enquête pour le faire évoluer !

Ce faisant, vous ferez déjà évoluer l’indice IpD de la démocratie en Haute-Corse !

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Lano
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Luri
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San-Gavino-d’Ampugnani
San-Gavino-di-Fiumorbo
San-Gavino-di-Tenda
San-Giovanni-di-Moriani
San-Giuliano
San-Lorenzo
San-Martino-di-Lota
San-Nicolao
Sant’Andréa-di-Bozio
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Sant’Antonino
Santa-Lucia-di-Mercurio
Santa-Lucia-di-Moriani
Santa-Maria-di-Lota
Santa-Maria-Poggio
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Santa-Reparata-di-Moriani
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Santo-Pietro-di-Venaco
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Valle-d’Orezza
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Vescovato
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Ville-di-Paraso
Ville-di-Pietrabugno
Vivario
Volpajola
Zalana
Zilia
Zuani

Indice actualisé de participation démocratique en Haute-Corse :

Indice actualisé de participation démocratique en région Corse :

À propos du département de Haute-Corse

1. Histoire du département de Haute-Corse

La Haute-Corse, située dans le nord-est de l’île de Corse, a une histoire riche et complexe :

– Antiquité : Habitée dès la préhistoire, la Corse est successivement dominée par les Phéniciens, les Étrusques, les Grecs et les Romains.
– Moyen Âge : Après la chute de l’Empire romain, l’île subit de nombreuses invasions (Vandales, Byzantins, Lombards, Sarrasins). Les Pisans et les Génois se disputent ensuite le contrôle de la Corse.
– Génois : La République de Gênes contrôle l’île de 1284 à 1729, période marquée par la construction de nombreuses tours de défense côtières.
– Révolte et indépendance : Entre 1729 et 1769, les Corses, sous la direction de Pascal Paoli, se révoltent contre la domination génoise et établissent une éphémère république indépendante.
– Domination française : En 1769, la Corse est cédée à la France. Elle devient un département français en 1790.
– Division administrative : En 1976, la Corse est divisée en deux départements : Haute-Corse et Corse-du-Sud.

2. Le Conseil Départemental et le niveau de démocratie en Haute-Corse

– Nombre d’élus : Le Conseil Départemental de la Haute-Corse compte 30 conseillers départementaux, représentant 15 cantons.
– Tendance politique : La majorité actuelle est dominée par des élus divers gauche et régionalistes, reflétant les spécificités politiques de la Corse.

2.1 Élection des Conseillers Départementaux

Les conseillers départementaux sont élus au suffrage universel direct pour un mandat de six ans. Le mode de scrutin est binominal mixte majoritaire à deux tours. Chaque canton élit un binôme composé d’un homme et d’une femme, et le binôme qui obtient la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour est élu. Si aucun binôme n’obtient la majorité absolue, un second tour est organisé entre les binômes ayant obtenu au moins 12,5 % des inscrits, et le binôme qui obtient le plus de voix au second tour est élu.

2.2 Domaines de compétences du Conseil Départemental qui pourraient faire l’objet de démocratie participative en Haute-Corse

Le Conseil Départemental de Haute-Corse a des compétences similaires à celles des autres départements français, comprenant :

– Action sociale et santé : gestion des aides sociales, protection de l’enfance, insertion des personnes en difficulté, personnes âgées et handicapées.

– Éducation : gestion des collèges (construction, entretien, fonctionnement).

– Aménagement et infrastructures : entretien des routes départementales, transports scolaires.

– Culture et patrimoine : soutien aux activités culturelles et sportives, gestion des bibliothèques départementales.

– Développement économique et environnement : soutien aux entreprises locales, protection de l’environnement.

2.3. Rencontres entre élus municipaux et départementaux de Haute-Corse

Les élus municipaux et départementaux de Haute-Corse se rencontrent souvent dans les domaines de compétences partagées ou complémentaires, tels que :

– Action sociale : coopération pour les services à la petite enfance, les centres communaux d’action sociale (CCAS).
– Aménagement du territoire : projets d’urbanisme et de développement local.
– Éducation : coordination sur les infrastructures scolaires (collèges pour le département, écoles primaires pour les communes).
– Transport et mobilité : organisation des transports en commun locaux.

3. Spécificités économiques et sociales du département de Haute-Corse

– Économie :
– Tourisme : Le tourisme est un secteur clé, grâce à ses paysages spectaculaires, ses plages, et son patrimoine culturel.
– Agriculture : L’agriculture, en particulier la viticulture, l’oléiculture, et la production de fromages, joue un rôle important.
– Artisanat : L’artisanat local, y compris la production de couteaux et de produits en bois, est bien développé.

– Social : La Haute-Corse présente des défis sociaux tels que le chômage élevé et des disparités économiques entre les zones côtières touristiques et l’intérieur rural.

4. Dynamique démographique du département de Haute-Corse

– Population : Environ 177 000 habitants. La population est relativement stable avec une légère tendance à l’augmentation due à l’attraction touristique et au retour des Corses vivant sur le continent.
– Répartition : La population est concentrée autour des principales villes côtières comme Bastia, avec une densité plus faible à l’intérieur de l’île.

À propos des élus locaux et du niveau de démocratie en Haute-Corse

Où en est la démocratie participative en Haute-Corse ?

La démocratie participative en Haute-Corse pourrait sans doute progresser en décentralisant davantage les compétences non régaliennes vers les institutions locales (en attendant la démocratie directe…).

Cependant, les élus locaux ne sont-ils encore trop souvent “investis” (nommés ?!…) par les partis politiques pour être vraiment indépendants et faire de la démocratie participative en Haute-Corse, comme ailleurs, leur “cheval de bataille démocratique”?

Quoiqu’il en soit, hors les édiles (maires & mairesses) du département, nous avons deux sortes d’élus (au suffrage universel) qui pourraient également faire progresser la démocratie en Haute-Corse : les Conseillers départementaux et les députés du département.

Le niveau de la démocratie en Haute-Corse : actions volontaristes des élus ?

Le département de la Haute-Corse a mis en place plusieurs initiatives pour promouvoir la démocratie participative :

– Consultations publiques : Des consultations et débats publics sont régulièrement organisés pour impliquer les citoyens dans les décisions locales, notamment sur les questions environnementales et de développement local.
– Conseils citoyens : Des conseils citoyens et des comités consultatifs permettent aux habitants de participer activement à la vie politique locale.
– Projets participatifs : Le département soutient des projets participatifs où les citoyens peuvent proposer et décider de l’affectation d’une partie du budget départemental.

Cependant, ces actions ont-elles un impact réel sur la perception qu’a la majorité des citoyens de la prise en compte de ses attentes ?

Mesurer l’impact de ces actions sur la démocratie réelle – c’est-à-dire la participation citoyenne généralisée et constante à la formation de la décision publique et au contrôle de son application – est l’objectif de l’indice de participation démocratique IpD, issu de la grande enquête nationale de MaDémocratie.fr

À propos des élus nationaux (députés et sénateurs) et du niveau de démocratie en Haute-Corse

Nombre de députés et de sénateurs élus dans le département de Haute-Corse et leurs partis politiques

Représentation parlementaire de Haute-Corse

– Députés : La Haute-Corse est représentée par deux députés à l’Assemblée nationale, issus principalement des mouvements régionalistes et nationalistes corses.
– Sénateurs : Le département compte un sénateur, également affilié à des mouvements régionalistes ou de gauche.

À ce stade de l’enquête, aucune initiative notable de leur part n’a été signalée en matière d’implication directe de leurs électeurs potentiels dans la détermination de leur vote à l’Assemblée Nationale ou au Sénat.

Pour des informations actualisées et plus détaillées, nous vous recommandons de consulter le site de l’Assemblée nationale ou les sites dédiés aux résultats électoraux.

Conclusion : Points faibles et points forts de Haute-Corse

Points forts

– Patrimoine naturel et culturel : Richesse en paysages naturels, plages, montagnes, et patrimoine historique.
– Tourisme : Secteur touristique dynamique avec un potentiel de développement durable.
– Identité régionale : Forte identité culturelle et linguistique, favorisant un sentiment d’appartenance et de communauté.

Points faibles

– Problèmes économiques : Taux de chômage élevé et disparités économiques régionales.
– Infrastructures : Besoin d’amélioration des infrastructures de transport et des services publics, particulièrement dans les zones rurales.
– Environnement : Vulnérabilité aux incendies de forêt et aux changements climatiques, nécessitant des mesures de protection et de gestion environnementale.

Défis actuels et à venir

Pour affronter les défis actuels et futurs, la Haute-Corse devra capitaliser sur ses atouts touristiques et culturels tout en renforçant ses infrastructures et en développant des politiques économiques inclusives et durables. La participation citoyenne et la valorisation des initiatives locales seront cruciales pour renforcer la cohésion sociale et faire face aux enjeux économiques, climatiques et environnementaux.

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